Pas le bateau à aubes et son cri d'accostage, pas les belles maisons nichées sous leurs hautes couleurs les arbres pareils, pas les patios derrière loués de végétations folles, de fontaines qu'on devine espère fraîches, pas les lampes à gaz sur les façades allumées tout le jour mais le monsieur à barbe blanche qui au coin du quartier abandonné fermé aux briques rouges (villes du nord...) dont il avait été intendant nous expliqua longtemps et en parlant tellement vite que l'on ne comprenait pas la moitié de ce qu'il disait, comment l'ouragan avait été utilisé pour expulser les habitants à seule fin de tout détruire puis reconstruire bientôt ici des ensembles d'appartements hors de prix pour ceux qui vivaient là avant, dont il était, qui ne pourraient donc jamais revenir — ses yeux emplis de larmes.